Accroissement de la production cotonnière

Le premier axe prioritaire est de travailler à l’accroissement continue de la production en dépit de toutes les adversités. Mais, comment y parvenir quand on sait le contexte difficile au plan mondial et national, caractérisé par l’augmentation des prix des matières premières en sus de ceux du transport ? C’est là, le principal défi à relever car, il nous faut non seulement poursuivre les efforts déjà consentis depuis des années, mais surtout introduire de nouvelles bonnes pratiques. Ce, avec l’implication effective et plus forte de tous les acteurs, à quelque niveau qu’ils soient. D’où l’engagement collectif et responsable que nous devons avoir autour de la filière cotonnière.

La digitalisation des flux financiers

Davantage convaincu que nous pouvons effectivement, tous ensemble, accroitre la production cotonnière, il me semble important d’envisager très rapidement la digitalisation des flux financiers en vue d’une plus grande maitrise des charges. Ce qui permettra d’amélioration considérablement la gouvernance financière de la Société. Et ce, conformément aux nouvelles orientations des autorités de notre pays : refonder la gouvernance. C’est le deuxième axe prioritaire de notre action.

Le rajeunissement du personnel

Le troisième axe prioritaire consiste au rajeunissement du personnel. Car, pour relever les défis sus-mentionnés, il nous faut nécessairement des compétences nouvelles afin de renforcer davantage celles qui existent déjà. Ces compétences ou encore « ces Têtes rares », il nous faut aller les chercher partout où elles se trouvent. Je reste convaincu que l’accroissement de la production cotonnière, la refondation de la gouvernance nécessitent une nouvelle façon de faire.

Aussi, voudrais-je engager la responsabilité de tous les acteurs de la filière cotonnière (producteurs, personnel de SOFITEX, partenaires sociaux, transformateurs et transporteurs…) à se mettre en ordre de bataille pour relever les défis de la production cotonnière dans notre pays. D’autres l’ont fait avant nous. Nous avons l’obligation d’en faire davantage. Pour les générations suivantes et pour notre pays.