Le 17 juillet 2024, le Directeur Général de la Société Burkinabè des Fibres Textiles, Monsieur Bonossokoun Arsène Gislain SOMDA a conduit une équipe de techniciens dans des exploitations cotonnières dans la Direction de Région Cotonnière de la Boucle du Mouhoun. L’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B) représentée par le 2ème vice-président El Hadj Tahirou BAMBA et son Coordonnateur national, Monsieur Herra Patrice Coulibaly a pris part à cette tournée.

C’est d’abord dans le champ de Yé Lassina, une exploitation de 8,5 hectares dans la localité de Yankasso que la délégation s’est rendue afin de toucher du doigt les réalités de la campagne cotonnière. Dans cette exploitation, les plants de cotonnier présentaient une bonne physionomie. Le producteur dit avoir fait des semis à sec le 17 juin dernier. A la question de savoir s’il a des difficultés particulières, le producteur dit n’en avoir aucune. Car, à l’en croire, « la mise en place, qui devait être la préoccupation a été faite à bonne date ». D’ailleurs, dit-il « j’ai déjà appliqué les engrais NPK et urée en formule unique ».

Dans une deuxième exploitation à Konkoba, c’est la même physionomie. Sur la parcelle de 3 hectares semées le 10 juin (sur les trois d’une superficie totale de 15 hectares) qu’exploite Larou Souaré, les plants de cotonnier sur lesquels il avait déjà appliqué les engrais, devaient recevoir leur premier traitement phytosanitaire le même jour.

Après une telle superficie, et au regard de la présentation du champ, Souaré Larou espère une production d’environ 25 tonnes. Car, avec une superficie de 12 hectares à la campagne 2023-2024, il a récolté 19 tonnes, soit un taux de rendement de 1636 kilogrammes à l’hectare. Souaré Lassina, son frère et voisin de champ, espère que lui aussi, fera les mêmes récoltes. D’ailleurs, les deux frères n’ont-ils pas semé au même moment !

Comme tout grand producteur de coton, Souaré Larou est aussi un grand producteur de céréales. C’est ainsi qu’à côté de son champ de coton, se dressent fièrement deux autres champs, de sorgho et de maïs (trois hectares chacun) dont les physionomies sont aussi bonnes que celle du coton. Souaré Lassina compte récolter suffisamment de tonnes de maïs et de sorgho pour nourrir sa famille (composée de huit personnes actives) et revendre le reste pour satisfaire leurs besoins.

Pour Monsieur Bonossokoun Arsène Gislain SOMDA, « si tous les producteurs avaient compris la production du coton comme ces producteurs modèles, le débat sur la non-rentabilité du coton ne serait pas à l’ordre du jour. Car, avec de tels rendements, il est évident qu’ils s’en sortent avec de gros bénéfices ». C’est ce que prône la SOFITEX quand on demande d’assainir les Groupements de producteurs de coton (GPC) afin que seuls ceux qui sont capables de produire le coton le fassent.

La Direction de la Communication, des Relations Publiques et du Protocole (DCRPP-SOFITEX)

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24 juillet 2024

Bonjour

24 juillet 2024

Bon mission à vous. mais Voie vous comment les producteurs souffre
?.

30 juillet 2024

Autorités de la SOFITEX songez à réduire la souffrance des producteurs un peu.Les intrants(herbicides & insecticides) sont très chers. Certains GPC n’ont toujours pas leurs argent de coton de la campagne dernière et voilà qu’il faut encore produire ! Faîtes pardon mettez vous à leur place pour comprendre la misère qu’il vivent. Bonne compréhension…

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