
Les prix des intrants sont connus (25 000 FCFA le NPKSB et 27 000 l’urée (46%). Ceux du kilogramme du coton (325 FCFA le premier choix et 300 FCFA le deuxième choix). Les objectifs de production de la campagne sont de 595 000 tonnes. Aussi, les acteurs de la filière que sont les Sociétés cotonnières réunis au sein de l’Association professionnelle du coton du Burkina (APROCOB), l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB), l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), l’Association Fonds de lissage (AFdL) se sont retrouvés ce jeudi 30 mai 2024 au siège de l’UNPCB à Bobo-Dioulasso pour échanger et se donner des conseils et des directes claires afin de réussir la campagne.
« Notre objectif est d’accroitre la production du coton, d’améliorer les conditions de vie de nos compatriotes et permettre à notre pays de tirer le maximum de profit de la filière coton pour l’économie nationale », a introduit Monsieur Nikiébo N’KAMBI, Président de l’UNPCB, et Président de l’AICB. « Pour cela, a-t-il ajouté, nous devons déterminer ensemble les voies et moyens, tracer de nouvelles postes au regard de la situation nationale pour réussir la campagne ».
A sa suite, Monsieur B. Arsène Gislain SOMDA, Directeur Général de la SOFITEX et Président de l’APROCOB a relevé que « cette rencontre est très importante pour tous les acteurs, notamment pour nous les sociétés cotonnières ». Car, a-t-il ajouté, « si les producteurs comprennent bien le message, ils vont adhérer à la production du coton ». Le message, c’est celui de l’utilisation de la fumure organique, du suivi strict des conseils des agents d’appui-conseil (bonnes pratiques et itinéraires techniques). Pour ce qui est du paiement des revenus des producteurs, le Directeur Général de SOFITEX a rassuré que « les mesures ont en train d’être prises pour que très prochainement, tout rentre dans l’ordre ».
Au cours des travaux, il a été clairement expliqué aux producteurs le mécanisme de fixation des prix des intrants et du kilogramme de coton. On retient tout simplement que ces prix sont fixés en tenant comptes de plusieurs facteurs dont le plus important est de faire en sorte que 65% du prix du coton sur le marché mondial revienne au producteurs, quelle que soit la situation. Tous les prix qui ont été fixés ces deux dernières campagnes sont des prix incitatifs car, ils sont au-delà des prix réels qui devraient être pratiqués.
L’un des messages forts est l’utilisation systématique de la fumure organique. L’autre message est de dire à tous les producteurs qui ne peuvent pas faire des rendements de l’ordre 900 kilogramme et plus par hectare de cesser de faire du coton. Par ailleurs, la consigne a été clair : il faut suivre les conseils des agents techniques qui sont sur le terrain. Des semis à la récolte, en passant par l’épandage des engrais, le suivi et le traitement phytosanitaire, la récolte et la commercialisation, tout être suivi avec rigueur. Car désormais, ne produit pas le coton qui veut, mais qui peut.
A noter qu’à cette rencontre, étaient présents les présidents des 28 Unions provinciales des producteurs de coton (dont 16 provinces pour la zone SOFITEX, 8 pour FASO COTON et 4 provinces pour SOCOMA).
Direction de la Communication, des Relations publiques et du Protocole (DCRPP-SOFITEX)






